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Une myriade d'enfants perdus mais joyeux, une femme solitaire - et la magie des histoires qui crée le lien ! Une bonne femme, surnommée la Viok, découvre une cabane abandonnée au milieu de rien. Elle se met à y écrire des histoires, goûtant le calme des lieux. Soudain sortent de tous les recoins des dizaines d'enfants bruyants, pas plus hauts qu'un stylo, qui vivaient là bien avant elle ! En fait de calme, c'est la foire dans la cabane. Pour les apaiser, la Viok leur lit une histoire. Mais bien vite, ils chahutent de plus belle. Tous, sauf une petite, qui écoute avec attention... Peu à peu, les histoires écoutées la font grandir, au sens propre. Et quand la Viok en colère chasse les enfants désobéissants, c'est elle qui retissera les liens. En racontant sa première histoire.

Un hibou se voit confier, par les hasards de la vie, la garde d'un louveteau. Le petit apprend tout de son père mais il est déçu de ne pas savoir voler. Malgré leurs différences, ils sont unis par la tendresse et s'influencent réciproquement.

Seule dans sa grande maison, une fille ouvre sa porte aux quatre frères Zzli (en réalité, ils sont trois mais mangent comme quatre). Si cette cohabitation joyeuse ravit les deux parties, ce n'est pas le cas des voisins qui ne supportent pas de voir leur territoire envahi par ces imposants et bruyants énergumènes. Tout est prétexte pour faire déguerpir « ces nouveaux venus », décidément trop différents. Un incendie criminel pousse l'hôte et les trois frères à partir pour trouver une véritable terre d'accueil.

Premier "boomerang" à quatre mains, "Le jour du slip" et "Je porte la culotte" nous permettent de nous glisser dans la peau d'un(e) autre. Dans le texte d'Anne Percin (Le jour du slip), Corinne se réveille affublée d'un zizi et s'aperçoit que tout le monde l'appelle Corentin et a l'air de trouver cela normal... Tandis que Thomas Gornet nous raconte dans "Je porte la culotte", l'effet que ça fait de se retrouver dans la vie de Corinne quand on croit être Corentin ! La journée incroyablement drôle de deux enfants qui se retrouvent projettés dans le genre opposé, à l'âge où les identités masculines et féminines s'affirment, dans la cour de l'école mais aussi dans les attitudes des adultes ! Deux récits hilarants qui jouent à fond le jeu du "recto-verso" et qui posent finement la question des relations entre filles et garçons.

C'est un petit loup, élevé par un hibou. Un hasard de la vie, à cause d'un fusil. Le petit fait tout comme son papa. Enfin, presque. Et le papa fait tout pour son petit. Même s'il ne lui ressemble pas.

Publié dans le cadre du Printemps des poètes 2013, cet album rassemble 60 poèmes à scander, déclamer, murmurer. ils offrent des pistes variées pour faire résonner les mots. Des indications sur la manière de dire les textes sont proposées dans une bulle sur chaque double page. Les papiers découpés d'Anne-Lise Boutin apportent une note de vivacité au recueil.

Deux courts romans autour d'un cheval, trait d'union entre deux enfants. Sa maman a donné le jour à Elvis en plein milieu de l'hiver, en Mongolie, exactement en même temps que la jument a accouché de son poulain. Maintenant, Elvis et le cheval ont 8 ans et ils sont inséparables. Même si les temps sont durs et que les parents d'Elvis auraient bien besoin de l'argent que rapporterait la vente du cheval... Pour son huitième anniversaire, Sarantoya reçoit le cadeau qu'elle a tant espéré : un cheval. Elle l'appelle Orage et ne résiste pas, dès la première nuit, à monter sur son dos. Le cheval l'emmène alors pour un long voyage de 3 jours à travers la Mongolie et n'arrête que quand il aperçoit un jeune garçon qu'il connaît bien...

Deux courts romans où l'on rit de peur et où l'on tremble d'amour ! Joseph n'a pas peur des histoires qui font peur. Au contraire ! Il rigole, il se moque, il adore. D'ailleurs, il aime inventer et raconter des histoires qui font peur aux autres... enfin, surtout à ceux qui devraient avoir un peu plus peur de lui, comme Alexandre qui est costaud et que Leïla regarde toujours dans la cour. Un jour, Joseph tombe sur un livre de sa soeur. Un livre avec une couverture rose. Un livre qui raconte l'histoire d'un garçon amoureux d'une fille qui ne s'intéresse qu'au costaud de la cour. Une histoire qui ressemble à la sienne... une histoire vraiment terrifiante ! Qui pouvait croire que Joseph aurait peur des histoires d'amour ?