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Avenue de l'Amour Emeute émotionnelle Amont sous contrôle Strindberg L'Appel de la Forêt Les douceurs de la vengeance Distance Rendez vous au dernier carrefour Spécial Ado SMS Blues Photographie d'un rêveur Your Terraplane is ready mister bob Juste avant l'enfer Le vieux bluesman & la bimbo

Fragilité et innocence : c'est autour de ces deux grandes lignes que se sont dessinés les contours de Leïla Huissoud aux yeux du public. Une image acquise à travers L'ombre, son premier album enregistré live qu'elle a voulu très intime et dépouillé. Une image complétée par celle d'un personnage scénique qu'elle avait fini par créer à ses dépens, mélange de drôlerie, d'attitudes naturelles et de spontanéité quand elle interagit avec son public. Embrassant cette deuxième facette mais désireuse de se détacher de la première, lui est alors venue l'idée de grossir ce trait comique qu'on lui prête et reconnecter avec ses années passées en école de cirque renouant avec l'Auguste, ce contrepoint du clown blanc. Bercée par Brassens, Moustaki ou Barbara, elle continue à s'engager dans un style résolument chanson qui laisse les paroles au premier plan et ne s'encombrera pas du kick électro omniprésent dans les productions contemporaines.

Le chanteur grenoblois a pris le pari de composer ici 24 chansons au rythme des saisons. Une occasion pour lui de prouver, s'il en était besoin, la vivacité de sa créativité, d'autant que le défi se double d'une nouveauté : Fugain écrit ses textes, devenant ainsi un jeune auteur-compositeur.

Juliette Armanet présente un opus solaire, émouvant et dansant pour lequel elle a choisi de s'entourer des meilleurs producteurs tel que SebastiAn (Daft Punk, Frank Ocean, Charlotte Gainsbourg), Julien Delfaud (Superdiscount, Phoenix, Sébastien Tellier), Yuksek (Lykke Li, Brodinsky), Victor Le Masne (Gaspard Augé, Kavinsky) et Marlon B.

Guitare, piano, quelques battements de pieds et fragments mélodiques comme fondations de l'essentiel des titres, à huis clos avec Albin de la Simone qui a réalisé l'intégralité de l'album. Pour sa toute première collaboration avec Carla Bruni, le musicien multi-instrumentiste a eu à coeur d'habiller et de mettre en scène ses nouvelles chansons venues comme autant de petits miracles. Principalement écrit en français, l'album comporte une chanson en anglais et une autre en italien, un duo interprété avec la comédienne Valeria Bruni Tedeschi, soeur de la chanteuse. Les compositions sont signées Carla Bruni, Michel Amsellem, Jeremy Reynolds et Calogero.

En décidant de mélanger leurs répertoires ces deux figures de la chanson s'offrent une parenthèse réjouissante le temps d'une création en forme de récréation. Ce défi artistique apporte un éclairage nouveau sur l'ouvre de chacune et l'on savoure alors entre ces deux artistes une belle parenté qui dépasse de loin la simple filiation pour nous emmener vers une certaine forme d'universalité de l'écriture et de la chanson. Leurs mots se font écho sans jamais se confondre et leurs forces se mêlent pour en sortir grandies. Le texte est évidemment à l'honneur chez elles mais c'est également l'audace musicale de cette mise en musique pour deux pianos qui donne ses lettres de noblesse à ce projet unique. Leur travail nous rappelle ces ponts que savaient construire ceux qui pensaient que la chanson et la musique classique ne vivaient pas dans deux mondes séparés mais devait se réjouir l'une de l'autre et l'on pense alors à Fauré, à Poulenc ou à François Rauber qu'elles citent volontiers en références et avec beaucoup de déférence.

On avait laissé Sammy Decoster et Fabien Guidollet sur la branche de l'arbre où leur premier album, La maison sous les eaux, les avait assis en 2016 : duo acoustique aux harmonies vocales entêtantes parcourant les sous-bois d'une France rurale, largement ignorée par le milieu des musiques actuelles. Le soleil s'est couché derrière le château et a laissé la place à une nuit peuplée de créatures fantastiques tandis que Facteurs Chevaux semblent s'être réconciliés avec l'humain, auquel ils concèdent une certaine empathie, quand il veut bien se donner la peine (comme eux) de regarder vers le haut. Et de fait cet album est empreint tout au long de ses neuf titres d'une soif d'apesanteur, fuyant l'immobilisme, la boue et les rancoeurs, pour mettre en valeur l'imagination, la danse et finalement susciter l'espoir.

Il joue de la guitare, chante et compose ses bricoles et beuglantes depuis quelques années déjà dans les ruelles de la cité tricasse , Troyes dans l'Aube. Après 2 Eps composés quasiment en solo, l'album Chanteur de Rue est la première photographie du quintet mis en place ces deux dernières années.

Ce dixième album du chanteur marseillais est un disque personnel qui nous ouvre un peu plus encore sur son univers qui avec déjà 20 ans de carrière à son actif, 20 ans d'aventure, 20 ans de choix, poursuit son rêve avec passion. Patrick Fiori, très investi dans l'écriture et la composition de ses chansons, continue également de collaborer avec ses amis de longue date (Jean-Jacques Goldman évidemment, Patrick Hampartzoumian, Jacques Veneruso...).

Pour ses 25 ans, cet album emblématique a été remasterisé et augmenté de 5 titres audio live : Y'a pas de doute, Toi et moi, Seras-tu là ?, Ma révérence, Rien que de l'eau... Ceux-ci figuraient jusqu'ici uniquement sur le DVD Sanson Comme ils l'imaginent, dvd aussi présent dans cette édition digipak anniversaire. Par ailleurs, cet album paraît pour la première fois en vinyle. Ce double vinyle propose les 17 titres remasterisés de l'édition anniversaire. Sorti à l'origine en 1995, Comme ils l'imaginent a été certifié double disque de platine. Il a été enregistré en juillet 1994 aux Francofolies de La Rochelle, lors de la "Fête à Véronique Sanson". Des chanteurs proches de l'artiste reprenaient pour l'occasion à ses côtés certaines de ses plus grandes chansons : Une nuit sur son épaule avec Marc Lavoine, Bahia avec Alain Chamfort, Le temps est assassin avec I Muvrini, Mon voisin par Yves Duteil, Comme je l'imagine par les Innocents, Alia Souza avec Michel Fugain, J'y perds des plumes avec Maxime Le Forestier, On m'attend là-bas avec Paul Personne...

La "chanson d'aujourd'hui" rend hommage à son aîné ; hommage qui s'est voulu large, à l'image du public de Jean Ferrat comme à l'image de son répertoire - de grands hymnes engagés, d'immenses oeuvres amoureuses, des chansons célébrant le seul bonheur de vivre. Ils sont donc, par ordre alphabétique : Patrick Bruel, Cali, Catherine Deneuve et Benjamin Biolay, Dionysos, Julien Doré, Patrick Fiori, Grégoire, Marc Lavoine, Patricia Petibon, Raphaël, Sanseverino, Natasha St-Pier, Huber-Félix Thiéfaine et Zebda. Les arrangements ont été principalement confiés à Benjamin Constant, qui a voulu que le contenu musical de chaque chanson se rapproche de celui de son interprète. Il fallait arriver à se dire que les chansons de Ferrat sont des chansons d'aujourd'hui.

Cet album de duos, c'est la somme de multiples instants éphémères, empreints. Un jeu avec les vieux complices de toujours comme Patrick Bruel, la famille Chedid, Michel Jonasz, Bernard Lavilliers, Eddy Mitchell, Alain Souchon, Hubert-Félix Thiéfaine, Tryo ou avec la jeune génération comme Juliette Armanet, Jeanne Cherhal, Julien Doré, Tim Dup, Christophe Maé, Vianney, Zaz. Pas un combat singulier entre les anciens et les modernes, juste un miroir tendu à d'autres voix, d'autres tempéraments, le temps d'une chanson. Une relecture des titres de Véronique, pour donner à écouter sous un angle néoclassique, des chansons emblématiques de son répertoire comme Amoureuse ou moins connues comme C'est long c'est court. Et constater que la musique de Véronique est flexible, volatile, qu'elle se prête à toutes les alchimies, à d'autres interprétations... Chacun des artistes invités apporte sa griffe, tout est changé, et, finalement, rien n'est vraiment changé : l'âme Sanson est bien là, inaltérable, pimentée d'autres talents...

Voilà maintenant plus de quinze ans et des centaines de concerts qu'Axl et Sophie offrent au public leurs chansons naviguant entre humour acerbe, mélancolie et commentaire social percutant. Dans En plein coeur, ils parviennent à capter l'air du temps et à raconter avec douceur cette époque morose où la nostalgie de temps plus apaisés se heurte à un avenir incertain. D'une demande en mariage bizarre (Ta main) à un rejet des fanatismes religieux (J'ai tout oublié) en passant par des histoires d'amour qui tournent mal (Quitte moi, T'aurais pu prévenir...), l'ambiance n'est peut-être pas à la fête (Je vois), mais l'espoir n'est jamais loin (Bonhomme). Un disque qui prouve, si c'était encore à faire, que les Tit' Nassels savent toujours nous toucher en plein coeur.

Hormis Jean-Jacques Goldman, un certain nombre de collaborateurs de renom ont contribué à cet opus. Pour la première fois, Francis Cabrel et Serge Lama ont co-écrit une chanson pour Céline. Jacques Veneruso, son fidèle allié depuis plusieurs années qui a contribué aux hymnes inoubliables Je ne vous oublie pas et Parler à mon père, a écrit et composé un titre. Grand Corps Malade, qui avait déjà collaboré à un premier texte sur l'album, Sans attendre, a encore une fois mis au service de Céline sa plume et sa poésie. De nouveaux partenaires rejoignent la famille : Zaho qui a prouvé avec sa chanson Tourner la page qu'elle sait écrire et composer au-delà de l'urbain. Florent Mothe et Mutine rajoutent leur nom à cette nouvelle histoire avec quatre chansons aux saveurs pop. Toujours attachée au Québec et à son riche répertoire musical, Céline a tenu aussi à reprendre le classique Ordinaire de Robert Charlebois.

Nouvel album composé et écrit par Aznavour lui-même. A la production et aux arrangements, il a retrouvé son ami de longue date, Christian Gaubert, l'arrangeur de toujours de Francis Lai, qui avait déjà arangé pour Aznavour, entre aurtres, "Emmenez-moi", "La Mamma", "Les plaisirs démodés", "Commes ils disent", "Mourrir d'aimer", "Les comédiens" etc. Une nouvelle collection de chansons, dont un duo avec ZAZ - pour flirter un peu plus encore avec la vie, l'envie d'être en vie...

Pour les 30 ans de son album Engelberg, sorti en 1991, Stephan Eicher présente une nouvelle édition agrémentée de démos de l'époque dont certaines sont inédites et également un album live enregistré en 1991. Cet album a révélé Stephan Eicher au grand public avec 3 titres incontournables (Pas d'ami comme toi, Tu ne me dois rien et Déjeuner en paix) et a été produit par l'artiste lui-même en collaboration avec Dominique Blanc-Francard.