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Avec 53, son quinzième disque en leader en quelque 30 ans de carrière, le pianiste Jacky Terrasson signe un magnifique recueil de pièces originales en forme de confession intime, transfigurées par un "art du trio" kaléidoscopique, porté à un niveau de maîtrise et de naturel digne des plus grands maîtres du genre.

Trois ans après la sortie de Moan snake moan, il revient avec son troisième opus qui marque une évolution artistique dans la carrière du one man band trentenaire de Göteborg. Une production plus ample et une plongée dans l'univers sombre et poétique du scandinave, qui, s'il est toujours inspiré par le blues rugueux qui a fait sa renommée, tâte ici de nouveau styles.

Pour son cinquième album chez Decca, l'ex-chroniqueuse télé et fille de Dee Dee Bridgwater, rend un hommage aux femmes et aux grandes divas du jazz et du blues. Parmi elles, Dinah Washington et quelques-unes de ses devancières contemporaines : Mamie Smith, Helen Humes, Lil Green, Ma Rainey, et des figures comme Esther Philips, Nina Simone, Janis Joplin, Etta James, Ann Pebbles et Donna Summer. Accompagnée du pianiste et arrangeur Raphaël Lemonnier, elle revisite à sa manière des standards et y glisse deux titres originaux.

Cet hommage à la musique de Miles Davis, réinventée par le pianiste, compositeur et producteur Robert Glasper (également derrière les manettes de la bande-originale du film Miles ahead) est sublimée par de nombreux invités, parmi lesquels Bilal, Illa J, Erykah Badu, Phonte, Hiatus Kaiyote, Laura Mvula, King, Georgia Ann Muldrow, John Scofield, Ledisi ou encore Stevie Wonder. Entre le familier (les riffs et passages issus du catalogue de l'artiste) et l'obscur (des samples d'instructions donnés par Miles en studio après de faux départs), Robert Glasper a créé quelque chose d'unique, de résolument moderne et d'incontestablement très Miles.

Ce guitariste, banjoïste et auteur compositeur de blues australien a troqué sur cet album ses instruments acoustiques pour une Fender Master, guitare mythique produite entre 1958 et 1977, afin d'explorer de nouvelles sonorités et privilégier un style de blues voudou bien à lui.

L'ex-chanteur des Gladiators ressuscite le reggae authentique, celui que l'on croyait disparu en même temps que Bob Marley et l'âge d'or des 70's.

Ce groupe Américain puise ses influences dans le blues des années 20 à 50. Et plus particulièrement le Chicago blues de 40 à 50, et le Delta blues de 20 à 30. Le tout avec une touche de country et de rockabilly ! Ce savant mélange se retrouve sur scène lors de leurs shows détonants...

Le Caire, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d'être levé après un deuxième coup d'État, où le rêve et la révolte s'affichent toujours en grand sur les murs, où les slogans hostiles aux islamistes et à l'armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, je me retrouve touché au plus profond de moi par la voix d'Abdullah Miniawy au Studio 100Copies, à deux pas de la Place Tahrir. Chanteur, écrivain, poète, slameur et étudiant venu de la ville-oasis d'El-Fayoum, ce porte-voix de la jeunesse égyptienne agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique de d'électro, de jazz et de soufisme, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant-gardiste. Après trois ans de batailles administratives, alors que la censure fait son retour dans les milieux artistiques égyptiens, Abdullah débarque enfin à Paris où il enregistre avec Peter Corser une première version de Purple Feathers diffusée sur Soundcloud. En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, Erik Truffaz accepte notre invitation à se hisser sur les boucles hypnotiques de Peter et les chants électriques d'Abdullah, bientôt rejoints par les cordes incarnées du violoncelliste Karsten Hochapfel. A la fois libre et spirituel, sensible et insaisissable, leur musique touche au vertige de l'âme, volant vers ce qui pourrait bien être l'un des plus courts chemins entre zéro et l'infini. Le quartet mené par Abdullah Minawy, et composé de Peter Corser, Karsten Hochapfel et Erik Truffaz continue sa route et présente son premier album studio.

Le big band et ses 19 musiciens explorent les multiples facettes d'un jazz ludique, puissant et jubilatoire.

Auteure-compositrice-interprète multiprimée aux Grammy Awards, elle est reconnue pour sa voix puissante et le nombre de tubes qu'elle a réalisés depuis 1999. Après 6 ans d'absence, Christina fait monter la température et compte bien marquer les esprits pour son comeback en 2018 avec ce 6e opus comprenant le titre Accelerate avec Ty Dolla Sign et 2 Chainz et le single radio Fall in line avec Demi Lovato.

Depuis l'album Moodswing du saxophoniste Joshua Redman jusqu'au plus récent Highway rider du pianiste Brad Mehldau, ces deux-là sont intimement liés. Amis de longues dates et collaborateurs, ces deux leaders d'exception se retrouvent ici sur un premier album en duo.

La légende de la soul poursuit sa collaboration avec Jeff Tweedy, leader de Wilco, sur cet album sur le label Anti. Enregistré à The Loft, le studio de Wilco à Chicago, cet opus nous présente une Mavis Staples plus sombre et tourmentée que sur You are not alone, vainqueur d'un Grammy en 2010. En parfait chef d'orchestre, Tweedy assure presque tous les instruments, sauf la batterie, jouée par son fils de 17 ans.

Après une longue expérience discographique et scénique dans le domaine du jazz, où Thierry Maillard a déjà pu explorer toutes les différentes facettes de cette musique, du piano solo au septet, en passant par le trio bien sûr, et plusieurs expériences orchestrales avec des cordes (notamment avec l'Orchestre Philarmonique de Prague), il réalise l'oeuvre de sa vie, avec la création de ce big band exceptionnel, qui synthétise toutes ses influences et ses diverses expériences musicales, dans un grand tourbillon mélodique, harmonique et rythmique, pour le plaisir de tous.