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Ecoutez ces mots d'hier qu'une génération après l'autre nous avons appris et récités. Ils disent une année entière à l'école -une éternité entre automne et été, des feuilles mortes qui crissent sous les pas dans la cour de récréation aux exubérances des beaux jours. Cette éternité, maîtres et maîtresses l'ont souvent organisée en trois chapitres, trois chapitres pour trois trimestres et quatre saisons... Pour grandir au fil des mois mais aussi au fil des impressions, des sentiments. Cet album est l'écho des cahiers soigneusement illustrés dont l'ambition était double : offrir aux élèves les plus belles poésies de notre langue et en même temps la leur donner au bon moment, comme pour mieux marquer leur imaginaire et leur mémoire. Or, subtilement, par-delà les ans, la magie ne cesse d'opérer ; aussi vrai qu' " On voit toujours en automne Quelque chose qui vous étonne " (Lucie Delarue-Mardrus) En hiver : " La neige est blanche, mes amis Blanche comme la blanche hermine, Comme la fleur de farine Comme le lait, comme le riz. " (Pierre Gamarra) Au printemps : " Tout est lumière, tout est joie " (Victor Hugo) et l'été, la route des vacances est toujours celle " Qui traverse la Bourgogne et la Provence Qui fait de Paris un petit faubourg de Valence Et la banlieue de Saint-Paul-de-Vence. (Charles Trénet).

La matinée s'achève. Derrière les vitres, un timide soleil d'automne joue dans les feuilles du marronnier de la cour de récréation. De ce côté-ci du monde, le stylo du professeur frôle des noms sur la liste d'appel et s'arrête, comme suspendu. Un nom retentit. Le vôtre. Vous allez vous lever et réciter... Les chants désespérés sont les chants les plus beaux... A moins que ce ne soit un sonnet de Baudelaire, une fable de La Fontaine ou une scène de Corneille. Autour de vous, on souffle de soulagement. L'exercice redouté vous sèche un peu la gorge, et les premiers mots sortent en rafale. Dehors, indifférent, le vent fait trembler les feuilles du marronnier. Les années passent, le rituel demeure, qui veut que des milliers de voix rendent ainsi hommage aux grands textes de la littérature dans cet exercice périlleux de la récitation. Seul le décor a changé : des tables montées sur tubes ont remplacé les pupitres de bois. Les élèves ne portent plus de blouse et les maîtres sont descendus de l'estrade. L'émotion, elle, perdure et traverse les générations. Par la grâce de son génie, François Villon, le mauvais garçon, se glisse dans la classe. Il y côtoie Baudelaire, Molière, Prévert. Des siècles d'émotion déferlent et la vraie vie reprend ses droits.

Au temps des premiers acacias Un soleil froid, presque livide Éclairait faiblement Madrid Lorsque ma vie se dissocia. Configuration du dernier rivage est composé d'une centaine de poèmes, recueillis en cinq parties.

" En ce début de millénaire la performance est partout avec le théâtre, la danse, la musique, les arts plastiques et c'est tant mieux... Mais elle est aussi enseignée dans les Ecoles d'Art et là c'est tant pis. Pauvres écoliers qui se retrouvent face à des jeunes femmes ou des jeunes hommes voire des vieilles femmes et des vieux hommes qui sont loin de leur corps et de leurs actes, loin de leur vie et de leur désir, loin du risque et du plaisir, loin de la haine, de la révolte et de l'amour, et qui conduisent ces écoliers de colloques en séminaires sur les autoroutes du savoir mort... L'enseignement, c'est aller chercher ce dont on a besoin pour faire, chercher auprès de ceux qui savent. Ce n'est pas être soumis au bon-savoir et au bon-vouloir de l'autre qui vous impose ce qu'il sait, lui. " Julien Blaine

L'humanité vivant une crise de foi et d'espérance, ce recueil de trente-six poèmes en vers libres est un message d'espoir fondé sur une invite à l'humanisme dans la vérité. Cet humanisme est la puissance libératrice qui doit arracher l'homme à l'esclavage des instincts et à la mort, puisqu'il veut se sentir aimé et aimer dans la vérité. Si les os symbolisent la mort, le cerveau cependant exprime la vie, une vie qui implique le droit chemin.

Il est des recueils qu'il est utile d'avoir à sa portée pour se rémémorer le pacte de l'homme avec son Créateur. Des vers pour la vie est, comme son nom l'indique, un viatique pour affronter ce monde de plus en plus complexe, où l'homme s'éloigne, à son péril, de son centre de gravité qui est la vertu. Qui connaît la vertu l'applique nécessairement, car elle est la voie de l'harmonie avec soi-même et avec le monde. Simple et efficace, l'auteur brille par son pragmatisme et sa vision universelle.

Note d'introduction, Etudes et inédits, Bio-Bibliographie des auteurs et intervenants. Chaque article traitant d'un auteur est suivi de quelques pages d'inédits ou d'extraits de chacun des poètes traités.

Hommage, oraison, tombeau aussi bien, quand notre modernité a tendance à en effacer douloureusement les traces, les Elégies étranglées tentent de circonscrire le cataclysme intérieur que représente la déchéance et/ou la mort des parents. L'hommage aux disparus est ainsi l'occasion d'un cheminement intérieur : à défaut de les avoir sauvés par la voix - il n'y a que de faux orphées - peut-être pourrait-on les aimer en respectant leurs combats, leurs amours, en poursuivant ce qui faisait battre leur coeur. Peut-être l'écriture est-elle une manière de faire tenir ensemble les éléments démembrés de l'existence, et de retourner vers la vie ce qui la biffe sans pouvoir la nier. Un recueil au lyrisme grave, dans lequel le chant de la douleur est aussi acceptation de l'adieu et du retour au monde.

Charles d’Orléans (1394 û 1465) Neveu du roi Charles VI, fait prisonnier en 1415 à la bataille d’Azincourt, Charles d’Orléans fut détenu en Angleterre durant vingt-cinq ans. De retour dans son château de Blois, il organise en 1457 un « Concours » qui restera célèbre pour n’avoir pas craint d’y associer François Villon. Grand seigneur, il est par excellence le poète du ressouvenir et de la mélancolie.

Une série de quatrains qui évoquent le questionnement et la méditation. Electre 2018

Ce livre, recueil de poésies, est un formidable remède contre l'abattement, même dans le noir, l'espoir filtre pour vous donner la force et le courage de croire encore et toujours à demain.

François Villon (1431 û après 1463) Licencié et maître ès art, Villon tourne vite au mauvais garçon : un meurtre au cours d’une rixe en 1455, un cambriolage en 1456, des séjours en prison, des années d’errance. De quoi créer une œuvre à la diable, d’une violence, d’une tendresse et d’un charme inouïs, qui a fait de lui le prince des poètes maudits.

2012 marque le 210ème anniversaire des martyrs de Guadeloupe (1802-2012), mais également le centenaire de Léon-Gontran Damas (né 28 mars 1912). Des auteurs d'horizons divers se sont mis ensemble sous la direction d'Ozoua Soyinka pour rappeler un fait tragique de l'Histoire humaine, afin de rendre hommage à des hommes et des femmes qui se sont battus pour la liberté. Certains poèmes de ce recueil sont dédiés à Léon-Gontran Damas, le plus méconnu des trois Pères fondateurs de la Négritude.

Arthur Rimbaud (1854 û 1891) Arthur Rimbaud : météore décisif, figure universelle du génie adolescent, après lui rien n’est plus comme avant. Ni la poésie, qu’il a traversée en alchimiste impatient, ni la vie, qu’il s’est épuisé à changer, pour s’en aller, encore et toujours, « trafiquer dans l’inconnu».

Un recueil de poésie, addition de toutes ces petitesz choses qui composent la vie, les bonnes comme les mauvaises qui jalonnent un parcours. A travers ce recueil il en est ainsi, vivre en savourant tous les moments le plus simplement possible, mais le mieux possible.